Il parait qu’il faut répéter au moins 3 fois un geste pour l’apprendre, et 21 jours pour que cela devienne une habitude.
Alors je vous propose d’essayer de planter des graines d’habitudes, de les laisser germer et grandir à votre rythme. Et pour observer l’avancée de votre cheminement, d’écrire vos impressions, remarques, ressentis dans un journal de bord (que vous aurez choisi ou décoré avec amour).
Et tout au long de cette année, ce sera un plaisir pour moi de partager avec vous vos expériences jusqu’en décembre 2021, date à laquelle vous observerez le chemin parcouru.
Chaque semaine, j’intégrerai à cet article la nouvelle consigne que vous pourrez retrouver également sur Facebook , Instagram et Linkedin.
Semaine 5
Quand j’étais petite, j’étais intrépide, toujours curieuse et impatiente. Mon père me répétait souvent cette phrase « Chaque chose en son temps ma chérie ».
Evidemment à l’époque, du haut de mes 6 ans, je ne comprenais pas bien ce que cela voulait dire.
A présent, cette expression prend tout son sens.
Être à la fois dans le flow, pleinement présent.e dans l’action, sans penser à autre chose de mieux ailleurs ou à faire plus tard. C’est-à-dire, consacrer toute son attention à être en faisant, ou à faire en étant. Être dans le flow, avec la conscience qu’il y a un temps pour tout.
Pour chacun, une chose peut être réalisée dans des temps différents.
Pour savoir si c’est le bon moment, nous pouvons nous questionner sur les critères de priorité pour réaliser chaque chose : est-ce une question d’organisation matérielle ? Pour gagner du temps ? Ou bien lorsque notre désir est plus fort que tout ? Lorsque nous sentons instinctivement le temps être arrivé pour faire cette chose ?
La vie s’organise dans une suite logique d’évènements, parfois indépendants de notre volonté. Le tout est de sentir à quel moment cette action est juste. S’il y a résistance, alors nous pouvons regarder quelle priorité est n’est pas respectée.
Semaine 6
L’été dernier j’étais chez des amis et je suis tombée sur cette citation figurant dans un très beau livre d’Olivier FÖLLMI « Hommage à l’Hymalaya ».
Au-delà des photos magnifiques, cette phrase m’a sauté aux yeux, et m’a fait réaliser ma manière d’appréhender la vie jusqu’à il y a cinq en arrière.
Depuis toujours, je passais mon temps à résoudre mon plus grand problème : celui de trouver ma place dans ce monde. Me sentant toujours en décalage avec mon milieu professionnel et familial.
J’ai passé 47 ans à lutter contre la vie, cherchant toujours à m’adapter, à faire « au mieux », à faire comme « il faut », comme « il se doit », puis à « me battre » contre la maladie.
A présent, j’ai compris pourquoi j’avais une fatigue chronique à l’intérieur de mon corps : je dépensais toute mon énergie à essayer de résoudre ce problème de vivre dans un monde où mon hypersensibilité était toujours considérée comme excessive, anormale.
Depuis ma découverte de la méditation pleine conscience, je me suis entrainée à accueillir chaque moment comme une expérience, avec davantage de détachement, de recul. Tout étant beaucoup plus ancrée dans mes activités. Les jugements se sont dissous dans le vécu de l’expérience du moment présent, et je commence à trouver cette place tant recherchée. Ça fait tellement de bien, tant c’est guérisseur !
Semaine 7
J’adore cette phrase ! Au début, quand je la prononçais, j’avais du mal à y croire, et je la prononçais sans aucune conviction, le visage triste et dubitatif.
Maintenant quand je la dis à voix haute, je sens mon sourire se poser sur mon visage, mon thorax et mes bras s’ouvrent, comme sur l’image. Je me sens bien ! J’ose exister !
Je m’ouvre à la vie. Je m’inclus dans le Grand Tout. Je suis une pièce du puzzle de l’Univers, du Cosmos.
J’ai ma place dans ce monde. Ma singularité vient compléter la tienne. Ma présence sur terre a du sens, celui de réaliser ma mission de vie, celle d’aider à élever les consciences pour faire évoluer le monde vers la paix et l’amour.
Lâchons-nous à être qui nous sommes, à oser sortir des conditionnements du passé, du matérialisme de la société de consommation. Pensons à notre planète terre, toute petite au regard de la vastitude de l’Univers.
Voyons plus grand que le bout de notre nez, et orientons, en conscience, nos réalisations individuelles et collectives vers l’épanouissement de l’humanité.
Et toi, ça te fait quoi de penser que tu es un cadeau pour l’Univers ?
Semaine 8
Depuis plusieurs années, le mot « gratitude » m’est devenu familier. J’en entends beaucoup parler. Pourquoi est-il si important dans notre chemin d’évolution vers le mieux-être ?
La gratitude est un « lien de reconnaissance envers quelqu’un dont on est l’obligé à l’occasion d’un bienfait reçu ou d’un service rendu » et c’est aussi « un sentiment de reconnaissance et d’affection envers quelqu’un ».
Lorsque je travaillais en entreprise, je sentais un réel manque de gratitude dans les équipes et de la part de la direction. Cela fait parti des raisons qui m’ont conduite à la maladie et à frôler le burn-out, car j’avais l’impression de n’en faire jamais assez, ni assez bien.
Plus que jamais, dans le monde du travail, la gratitude doit prendre tout son sens car elle symbolise le positivisme, et du coup entretient la motivation.
Elle a des effets salvateurs à titre individuel et collectif : elle permet d’entretenir de bonnes relations (confiance, altruisme, motivation) ; d’améliorer le bien-être psychologique (estime de soi, sens de la vie, vison du bon côté des choses) ; de renforcer notre bien-être physique (système immunitaire, qualité de sommeil, vitalité).
Et d’un point de vue plus large, penser positif provoque des vibrations hautes, guérisseuses pour soi-même à faire rayonner dans notre sphère sociale et dans la nature.
Guérir le monde de simples « merci » sincères et généreux est un merveilleux antidote aux maux de notre société !
Qu’en penses-tu ? Partage-moi tes impressions.