Il parait qu’il faut répéter au moins 3 fois un geste pour l’apprendre, et 21 jours pour que cela devienne une habitude.
Alors je vous propose d’essayer de planter des graines d’habitudes, de les laisser germer et grandir à votre rythme. Et pour observer l’avancée de votre cheminement, d’écrire vos impressions, remarques, ressentis dans un journal de bord (que vous aurez choisi ou décoré avec amour).
Et tout au long de cette année, ce sera un plaisir pour moi de partager avec vous vos expériences jusqu’en décembre 2021, date à laquelle vous observerez le chemin parcouru.
Chaque semaine, j’intégrerai à cet article la nouvelle consigne que vous pourrez retrouver également sur Facebook , Instagram et Linkedin.
Semaine 18
Si en avril il ne fallait pas se découvrir d’un fil , en mai, ça y est ! On peut faire ce qu’il nous plait ! Yessssss !
Et quelques minutes plus tard, je me dis : « Ok, mais qu’est-ce qui me plait ? »
ça vous arrive de vous dire ça ?
Quand le champs des possibles est ouvert, qu’un espace de liberté nous offre la possibilité de faire plein de choses, c’est comme si il y avait un temps d’immobilisation, de panique … Pourquoi ?
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est paradoxal.
Quand je suis contrainte par des activités bien réglées, je les réalise en mode automatique, sans me poser la question de ce qui me plait ou non. Pas besoin de réfléchir, mon emploi du temps est déjà calé.
Quand cet emploi du temps est bousculé par un évènement extérieur, m’empêchant de faire mes tâches quotidiennes, je me sens déstabilisée. Et quand en plus, je n’ai rien d’autre de prévu, j’ai l’impression d’être dans un grand vide intersidéral.
Mine de rien, même si je m’en défends, je me conforte dans mes habitudes. J’ai besoin de rituels, d’activités récurrentes pour me sentir en sécurité dans la routine. Celle-ci me rassure, m’occupe l’esprit, m’empêche de me poser des questions existentielles embarrassantes.
A l’inverse, casser la routine me panique. Je perds mes repères, je rentre dans l’inconnu, dans l’incertitude.
Trop d’espace peut être angoissant. C’est la confusion de l’énergie de sagesse Bouddha, quand celle-ci est en déséquilibre.
Dans ces moment là, je prends un temps de méditation, et me pose la question « qu’est-ce qui me plairait de faire ? ». Je demande à mon mental de se, et je laisse la réponse venir d’elle-même, laissant l’espace à mon intuition.
Qu’en penses-tu ? Essaye pour voir 😉
Semaine 19
Quand vous sortez de votre douche, vous êtes-vous rendu.e compte de l’eau qui a coulé, du type de savon que vous avez utilisé, ou encore du tube que vous adorez et chantiez à tue-tête ?
Oui ? Alors bravo ! C’est que vous êtes déjà en pleine conscience des instants passés à prendre soin de vous.
Non ? Alors vous pouvez dire merci à votre mode pilote automatique qui vous guide pour prendre soin de vous, sans vous en rendre compte.
Cette semaine, je vous propose de regarder les gestes que vous faites dans les choses du quotidien qui ne demandent aucune réflexion, comme vous lavez les dents, prendre votre douche, faire à manger des trucs habituels, regarder vos mails, prendre le courrier dans la boite à lettre, etc.
Mettez-vous dans la position de l’observateur qui regarde avec attention les mouvements, les attitudes, les comportements de votre personne.
Prenez conscience de vos réflexes, mimiques, votre posture, le jeu de vos mains, un hochement de tête.
Que voyez-vous ? Essayez de décrire toutes les actions externes réalisées par votre corps physique.
Faites-vous beaucoup de gestes ? d’aller-retour ? recommencez vous plusieurs fois la même opération ?
Semaine 20
La semaine dernière, vous avez fait attention à vos gestes, à votre attitude en réalisant une activité.
Cette semaine, je vous invite à observer votre corps de l’intérieur, du moins votre corps émotionnel et mental.
Dans vos activités quotidiennes, observez quelle est votre humeur.
Par exemple, en faisant le ménage, êtes-vous plutôt dynamique, content.e de prendre l’aspirateur et bichonner votre intérieur ? Ou au contraire, y allez-vous à reculons avec dans l’envie de vous débarrasser de cette corvée ?
Prenez conscience des émotions et des pensées qui montent en vous, et que ressentez-vous ? De la joie ? Du plaisir ? De l’agacement ? De l’agressivité ?
Et si c’est l’agacement ou l’agressivité qui l’emportent, est-ce possible pour vous de transformer cette corvée en activité qui a du sens pour votre bien-être ?
Oui ? …
… Bravo !
… Dans quelle humeur êtes-vous à présent ? Et comment est votre énergie ?
Semaine 21
Maintenant que vous êtes conscient.e de l’humeur dans laquelle vous agissez, je vous propose d’approfondir la sensation de plaisir à faire.
Choisissez une activité qui vous plait tout particulièrement, quelle qu’elle soit, et aussi courte soit-elle dans la durée.
Ce peut être faire du yoga, faire ou écouter de la musique, lire un livre, regarder votre série préférée, faire les devoirs avec votre enfant, cuisiner, jardiner, etc….
Prenez conscience du type d’activité : est-ce un loisir ? Une obligation ? Un devoir ?
Puis observez, tout en faisant, comment réagit votre corps physique : est-il tendu, détendu, dynamique, avachi ? Est-ce plutôt agréable ? désagréable ? neutre ?
Et vos corps mental et émotionnel : avez-vous des pensées qui vous traversent l’esprit ? Peu ? Beaucoup ? Pas du tout ? Ces pensées, s’il y en a sont-elles positives ? Négatives ?
Quelles émotions ressentez-vous ? Du plaisir ? De la joie ? De l’ennui ? De la surprise ?
Alors… c’est comment pour vous d’être dans une « activité plaisir » ?
Semaine 22
Et si vous transformiez l’activité « devoir » en activité « vouloir » ?
Vous avez eu l’occasion de percevoir comment vous réagissez en faisant certaines activités.
Je vous propose de remplacer « je dois passer l’aspirateur » par « je veux passer l’aspirateur ».
Essayez maintenant d’être à l’écoute de votre humeur quand vous faites ce fameux ménage. Devoir passer l’aspirateur vous gonfle, c’est le moins que l’on puisse dire !
Alors, vous avez deux solutions. Soit vous ne le faites pas et la crasse s’accumule, et ça, ça vous gonfle aussi ! Soit vous imaginez votre intérieur tout frais tout propre, et rien qu’a l’idée de savoir que vous allez rentrer dans cet espace agréable, vous vous décidez à brancher l’aspiro.
Et dans cette deuxième solution, que se passe-t-il ? Sans vous en rendre compte, vous avez l’énergie qui remonte, et sans vous en rendre compte, la pièce est déjà propre !
Finalement, vous avez eu plaisir à faire ce truc que vous Deviez faire encore cette semaine.
Et si, pour chaque obligation vous en retrouviez le sens, l’intérêt, et choisissez d’y mettre de l’envie ?
Y a-t-il du changement dans votre vie ?