Il parait qu’il faut répéter au moins 3 fois un geste pour l’apprendre, et 21 jours pour que cela devienne une habitude.
Alors je vous propose d’essayer de planter des graines d’habitudes, de les laisser germer et grandir à votre rythme. Et pour observer l’avancée de votre cheminement, d’écrire vos impressions, remarques, ressentis dans un journal de bord (que vous aurez choisi ou décoré avec amour).
Et tout au long de cette année, ce sera un plaisir pour moi de partager avec vous vos expériences jusqu’en décembre 2021, date à laquelle vous observerez le chemin parcouru.
Chaque semaine, j’intégrerai à cet article la nouvelle consigne que vous pourrez retrouver également sur Facebook , Instagram et Linkedin.
Semaine 9
C’est sur Facebook que j’ai découvert ce petit jeu de trouver les 3 mots du mois, de l’année, etc.
Alors, comme mon esprit créatif est toujours en demande d’action, j’ai décidé de l’adapter à mon éphéméride.
Des consignes ou pensées sont cachées dans le texte. A toi de trouver celle qui te saute aux yeux pour la journée.
J’ai appris, avec la maladie et maintenant la crise sanitaire à me laisser à ce qui vient, là, dans l’instant.
Se laisser surprendre par l’inconnu, et lâcher prise sur notre volonté de tout contrôler. Sacrée leçon de vie pour apprendre à vivre les évènements indépendants de notre volonté.
J’ai beaucoup bossé sur l’accueil, sur l’humilité avant de commencer à accepter ce qui me semblait inacceptable.
Je suis passée par toutes les couleurs émotionnelles avant d’accepter les imprévus qui « me tombaient » dessus : la sidération, la colère, l’orgueil, la panique, le repli, la lutte.
Et puis un jour, fatiguée de tout cela, j’ai lâché. J’ai arrêté de lutter contre l’imprévisible, et je lui ai ouvert la porte. Au début avec peur, méfiance. Puis au fur et à mesure, avec de plus en plus de confiance, de joie et de chaleur.
Aujourd’hui, je prends ce qui vient. Je suis mon maître qu’est la Vie et je lui fais confiance.
Et si je regarde ce petit texte que j’ai écris il y a plusieurs semaines, j’accueille la consigne du jour « je m’aime ».
Ça tombe bien car je réapprends chaque jour à m’aimer inconditionnellement.
Et toi, c’est quoi ta consigne du jour ?
Semaine 10
« Je ne sais plus comment faire ! J’en ai marre de ces douleurs, de ces émotions qui me dépassent ! »
Avez-vous remarqué comme c’est épuisant d’essayer de se débarrasser d’un truc qui nous emm…, et combien ça nous pousse à bout nous rend dingue ?
A force de lutter contre des questions dérangeantes et ces trucs qui m’emm… j’ai consommé mon capital santé physique et mental.
J’ai longtemps fui la réalité et les obligations, car la petite fille intérieure bien lotie au fond de moi refusait de grandir. Et, dans mon corps d’adulte, cette petite fille rebelle et apeurée par la vie a épuisé la femme que j’étais devenue, au point d’en tomber malade plusieurs fois.
Il faut du temps pour rassurer son enfant intérieur, lui faire comprendre la nécessité d’accepter de répondre aux questions dérangeantes et d’assumer les trucs qui font souffrir.
Mais ce qui est encourageant, c’est qu’en se réconciliant autour de la vie avec qui nous étions enfant, nous devenons capables d’acueillir pleinement ce qui nous arrive. C’est parfois désagréable et douloureux, mais ça laisse la place à des moments de plénitude et de sérénité.
Avec la psychologie contemplative, nous apprenons à accueillir et aimer cet enfant intérieur, et ainsi transformer avec autocompassion nos peurs, nos doutes en confiance en soi et en la Vie.
Ça te parle ? Dis moi comment, je suis curieuse de savoir ?
Semaine 11
Tu vis dans un bouhaha permanent ? Musique dans les magasins, voitures, avions, marteaux piqueurs…
Au bout d’un moment, tu te sens épuisée sans savoir pourquoi ? Peut-être à cause de ce que tes tympans subissent et l’incidence sur ton système nerveux.
Alors, comment faire pour ne plus en être victime de cette pollution sonore ?
Voici un petit exercice pour t’aider à lâcher prise sur ces bruits et t’apaiser :
- Concentre ton attention sur un « bruit ».
- Remplace le mot « bruit » par « son ».
- Observe s’il est loin ou proche
- Ecoute s’il est aigu ou grave, élevé ou bas
- Essaye de deviner d’où il provient, ce qui le provoque
- Amuse-toi à le décrire, comme s’il avait une couleur, une texture
- Met une étiquette dessus avec le mot « son ».
- Observe ce qui se passe en toi.
Puis, concentre-toi sur un autre bruit que tu entends, et refait le même exercice d’attention.
En faisant cela, tu apprends à reconnaitre ce qui est là, à accueillir ce qui t’entoure dans l’ici et maintenant.
Tu as essayé ? Partage-moi tes impressions ?
Semaine 12
Peur du silence ?
C’est vrai que le silence est parfois synonyme d’arrêt, de mort.
Et si tu essayais de remplaçer les mots « arrêt » par « pause » et « mort » par « paix » ?
Comment l’as-tu vécu, ce silence durant le 1er confinement ?
Pour ma part, c’était un peu angoissant au début car, en effet, révélateur d’un changement brutal. Et comme tout changement, c’est la surprise et la peur de l’inconnu qui surgissent en premier.
Et puis, j’ai apprécié ce silence. Il m’a apaisée, a rendu l’espace aux chants des oiseaux dans mes oreilles, à l’écoute de mon être intérieur.
Un an plus tard, c’est reparti. Sauf, à certains endroits, le soir à partir de 18h.
Pour toutes celles qui habitent en ville, dans des logements bruyants, ou autre lieu collectif, ce silence peut-être plus rare.
Et pourtant, même s’il est difficile à trouver, il existe tout de même ce silence apaisant et ressourçant !
Un silence entre deux bruits, entre deux paroles, entre deux respirations, dans un coin de rue ou de campagne.
Je vous propose de vous mettre à l’écoute de ces instants, aussi furtifs soient-ils et d’en ressentir les effets sur vous.
Et pour aller plus loin dans les bienfaits du silence, lire ce super bouquin : Cerveau et Silence de Michel LE VAN QUYEN
Est-ce agréable ? déstabilisant ? sans effet particulier ?
Semaine 13
« Non, mais tu t’entends parler ? » « Tu ferais mieux de tourner 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler ! »
T’a-t-on déjà rétorqué ces phrases sur un ton de reproche comme si tu étais la pire des filles ?
Des fois, on s’emporte, on dit des trucs qui nous échappent. Ça part tout seul, le ton monte, et on se sent submergé.e par une conversation qui prend une tournure inattendue.
Et d’autres fois, on a l’impression d’être toute gentille, attentionnée, et pourtant, en face, l’autre le prend autrement.
Alors, comment rester objective, et droite dans ses bottes ?
Avant tout, on peut s’écouter soi-même pour vérifier si le message que nous avons transmis est le bon. En écoutant les mots que l’on prononce, le ton de la voix qu’on emploi, et les gestes que nous faisons.
Sans perdre sa spontanéité, nous pouvons apprendre à faire une pause avant de parler. Pour se laisser le temps de trouver le vocabulaire adapté à notre interlocuteur, de sentir les émotions qui nous détournent de ce que nous voulions transmettre.
C’est plus facile à dire qu’à faire me diras-tu ! Et tu auras tout à fait raison !
Mais la bonne nouvelle, c’est que ça s’apprends, et ça s’entraine !
Et c’est justement pour cela que j’ai créée des cercles de parole dédiés à l’écoute de soi et de l’autre, un lieu spécialement dédié à cet apprentissage de ce que l’on appelle la Communication consciente.
Et avant de t’engager dans un cercle de parole, je t’invite à participer à l’Atelier Découverte « La communication consciente ».
Ça te dit d’essayer ? ton avis m’intéresse ?