Le truc qui m’a fait sortir de ma déprime

bulle pour se poser et retrouver la légèreté de la vie

Mercredi 28 octobre, jours de l’annonce du reconfinement, je venais d’arriver Paris pour la certification de ma formation à la Psychologie Contemplative.

Initialement prévue en juillet dernier à la campagne, je l’avais imaginée des mois durant comme une célébration festive et joyeuse dans la chaleur et la douceur de l’été.

Mais cette joie s’est transformée en consternation.

Déjà impactée par la grisaille de l’automne, mon moral a chuté encore plus bas à l’idée de porter un masque toute la journée et ne pas voir le sourire guérisseur de mes amis de formation.

Déçue et frustrée, mon humeur était exécrable. J’avais envie de pleurer, de tout envoyer balader et me réfugier sous ma couette pour en sortir seulement lorsque la crise sanitaire et l’hiver seraient passés.

Ce qui m’avait motivée et portée jusqu’à présent n’avait plus de sens.

Je me sentais découragée, mon ventre se gonflait d’angoisses, jusqu’à me surprendre à être méfiante des gens que je croisais dans le métro, moi qui suis d’un naturel plutôt confiant. J’avais peur de la contamination, du terrorisme, de moi-même dont les réactions négatives occupaient toutes mes pensées. Je me sentais oppressée et mes bras devenaient lourds.

Je n’avais plus envie de présenter ma « soutenance » et en était venue à douter de ma chère pratique de pleine conscience et d’autocompassion, celles-là même qui m’avaient redonné le goût à la vie depuis trois ans.

J’ai dû rentrer à Poitiers le lendemain pour suivre ce dernier we de formation, en ligne à défaut d’être assuré en présentiel.

C’est alors que la magie a opéré : mon humeur sombre et glaciale a fondu sous la chaleur humaine.

Lors du cercle de démarrage où nous prenons chacun la parole, j’ai pu exprimer mes doutes, mes peurs, ma méfiance, mon sentiment d’insécurité.

J’ai décrit mes sensations physiques et mon état émotionnel. Nous avons pris le temps d’écouter chaque participants évoquer leur propre vécu de cette période incertaine, dans le moment présent.

C’est alors que la magie a opéré : en me reconnaissant en chacun.e, même à distance, je me sentais reliée à eux.elles et ma réserve illimitée d’amour bien enfouie au fond de mon cœur a pu rejaillir dans tout mon être.

Cette reliance au groupe m’a sortie de l’isolement, et m’a fait sentir le pouvoir réconfortant de la chaleur humaine. A tel point que je me suis remplie d’un bonheur enthousiasmant qui me porte encore aujourd’hui malgré le contexte maussade qui ne va pas en s’arrangeant.

Le truc qui a transformé ma déprime en enthousiasme : la reconnexion au groupe

Ces rencontres authentiques et ces partages puissants et profonds, m’ont permis de retrouver le sens de ma vie que j’avais perdu de vue depuis plusieurs jours.

Je réalise encore et toujours l’importance de se connecter aux autres, de les écouter, et d’appartenir à un groupe soutenant.

Ces rassemblements dans lesquels la parole vient davantage du cœur que de la tête sont pour moi des bulles d’air, des soupapes de sécurité qui me remettent dans le droit chemin : ils m’apaisent, remontent mon moral en flèche, et me redonnent de l’énergie nécessaire pour repartir dans ce monde insécurisant.

Toi aussi, tu veux partager un espace pour te sentir soutenue et réconfortée ?

Alors rejoins nous dans le prochain Cercle de parole à partir du coeur pour te remonter le moral, et remettre des sourires sur ton visage.

Prochain cycle en ligne du 17/11 au 15/12 les mardis de 18h30 à 20h.