4h46, réveillée par deux images superposées provoquant questionnements, réflexions que je vous livre telles qu’elles me sont apparues.
Première image : des gens sur un chemin désert de campagne qui portent des masques.
Deuxième image : le visage d’une jeune femme au visage si expressif dont j’ai fait connaissance hier en visio.
La première image me heurte car je vois de plus en plus de gens masqués dans des endroits où la contamination me semble logiquement impossible.
Que révèle ce masque ? Que cache-t-il ?
Hier soir, j’ai regardé Hold Up, le film qui dénonce la machination politico-financière qui a crée cette crise sanitaire aux mesures incohérentes.
Vrai ou faux ?
Quelle que soit la réponse, la peur comme virus plus dangereux que la Covid résonne en moi comme la confirmation d’une évidence ressentie depuis plusieurs mois et me crée un sentiment d’incohérence, d’engrenage vers un avenir inquiétant.
La vue des gens masqués, quelque que soient les âges m’insupporte. Je n’arrive pas à m’y faire.
Ne plus voir de bouilles, d’expressions d’émotions, la forme d’un nez, d’une bouche, des pommettes m’atteint au plus profond de mon être. C’est comme si j’étais privée d’une partie de moi-même.
Privée de visage, de ma singularité, de mon humanité. Car dans l’autre, quand je le vois, je me reconnais, ou pas. Cette figure est une référence à laquelle je peux m’identifier instinctivement, avec ce sentiment d’appartenir à la même espèce.
De nature hyper-empathique, j’ai toujours été sensible au langage non-verbale. Les masques me privent de cette communication sans mots.
D’ailleurs, un médecin explique, en référence à Boris Cyrulnik que, pour les bébés, ne pas voir les expressions faciales des adultes créer des troubles du développement, faute de pouvoir modéliser les mimiques qui expriment nos émotions.
La deuxième image, celle de cette jeune femme qui, à travers l’écran m’a dévoilé ses sourires, ses pleurs, une partie de sa palette d’émotions d’Être Humaine et d’être humaine m’interroge :
– est-ce que pour se rencontrer vraiment, se découvrir, se re.connaitre, nous allons devoir passer à travers un écran à défaut ne plus pouvoir le faire physiquement l’un.e à côté de l’autre ? »
– Comment cette crise sanitaire va-t-elle évoluer ? Où allons-nous ? Quelle société se profile à l’horizon ? Comment est-ce possible de resserntir autant la peur derrière les masques ?
Après le visionnage de ce film, je me suis demandée comment je pourrais agir, à mon petit niveau pour enrayer la contamination de la peur dans la population.
La réponse qui m’est venue est naturellement, à défaut de descendre dans la rue avec mes petits bras (pas très musclés), et ma voix un peu timide, est juste de faire mon job : celui d’aider les gens à reprendre confiance en eux, à retrouver l’Amour de soi, en mettant à leur disposition des espaces et mes compétences pour qu’ils expriment ce qui entretient leur peur. Des espaces où ils pourront retrouver du lien à eux-mêmes et à l’autre.
Ces derniers jours, dans le sommet Grandeurs Dames, j’ai entendu à plusieurs reprises le mot « Amour » en conclusion des conférences sur l’expression de nos talents et de nos pleins potentiels.
Pourquoi l’Amour comme solution à nos problèmes ?
Tout simplement, parce que l’amour nous donne de la joie, de la force, de la confiance, de l’espoir, de l’envie, de la motivation. Se reconnecter à la réserve d’amour illimité présente en chacun de nous provoque la chaleur humaine qui fait fondre la noirceur glaciale de la peur.
L’Amour guérit notre corps en prenant soin de lui, rend nos pensées positives, nous fait rentrer dans un cercle vertueux qui nous donne envie de le partager.
A l’inverse, la peur détruit notre corps en provoquant du stress, diminuant notre système immunitaire, nous enfermant dans un cercle vicieux, et nous recroqueville sur nous même.
Comment faire pour retrouver cette réserve d’amour ?
Choisissons de vivre dans la voie de l’Amour et non plus la voie de la peur.
Apprenons à être doux.ce avec nous-même, gentil.les avec nos méfiances, nos colères, nos ruminations, notre impuissance, notre impatience. Regardons-les avec compassion, donnons-leur une place dans notre cœur ouvert. Réchauffons-les avec notre tendresse, notre chaleur humaine.
Puissions nous être reconnaitre ce qui assombri nos cœurs.
Puissions nous laisser la lumière de l’amour opérer sa magie de guérison à ce que nous reconnaissons.
Ouvrons-nous aux changements, et faisons confiance à la Vie.
Elise