2021 : 52 semaines / 52 trucs pour cheminer vers sa lumière – JUIN 2021

Découvre chaque semaine une nouvelle consigne

Il parait qu’il faut répéter au moins 3 fois un geste pour l’apprendre, et 21 jours pour que cela devienne une habitude.

Alors je vous propose d’essayer de planter des graines d’habitudes, de les laisser germer et grandir à votre rythme. Et pour observer l’avancée de votre cheminement, d’écrire vos impressions, remarques, ressentis dans un journal de bord (que vous aurez choisi ou décoré avec amour).

Et tout au long de cette année, ce sera un plaisir pour moi de partager avec vous vos expériences jusqu’en décembre 2021, date à laquelle vous observerez le chemin parcouru.

Chaque semaine, j’intégrerai à cet article la nouvelle consigne que vous pourrez retrouver également sur Facebook , Instagram et Linkedin.

semaine 23

Marcher en conscience, c’est méditer en mouvement.

C’est au Village des Pruniers que j’ai saisi la puissance de la marche lente et silencieuse suivant Thich Nhat Han grand maître du cortège.

Nous étions des centaines derrière lui, en silence. Tantôt attentifs.ves à nos plantes de pieds, tantôt à nous laisser distraire par le chant d’un oiseau, la beauté d’une fleur poussée sur le bord de la route.

Le temps s’était arrêté. Ma respiration, synchronisée sur la nature environnante verdoyante et apaisante, devenait calme de pas en pas.

Depuis cette expérience, dans ma vie de tous les jours, je prends au moins 10 mn pour marcher en conscience. Si je dois me rendre à l’arrêt de bus, même si je suis pressée, je me concentre sur mon rythme et écoute les battements de mon cœur.

Si j’ai du temps, alors je choisi l’allure qui me convient et remarque comment mes pensées s’apaisent au fur et à mesure du trajet.

Qu’en est-il pour toi ? Prends-tu du temps pour marcher dans la journée ?

Si le temps te manque, saisis chaque occasion de marcher d’un point à un autre pour être conscience de tes pas.

Observe comment est ton état émotionnel avant et après la marche. Que ressens-tu ?

semaine 24

Dans mes souvenirs d’enfant, je garde la lenteur comme un défaut, et je culpabilisais souvent quand j’entendais « dépêche-toi ! qu’est-ce que t’es lente ! ».

Puis, à mon tour, j’ai reproduit les mêmes paroles quand j’étais jeune maman solo : je pressais mes enfants le matin pour être à l’heure au boulot. Impatiente, énervée de m’imaginer être en retard de quelques secondes … Les pauvres !

Aujourd’hui, voici ce que m’a appris cet enseignement :

  • déjà, qu’être lent.te, c’est relatif !
  • qu’il vaut mieux prendre son temps pour mûrir les choses plutôt que de les précipiter
  • qu’aller trop vite, même si parfois ça évite de trop cogiter, provoque du stress souvent inutile

La marche lente, en silence m’a vraiment appris à relativiser.

En effet, je considère chaque pas comme une marche d’escalier, une étape sur mon chemin de vie. En me concentrant sur le déroulé de mes pieds, l’un après l’autre, je calme mes pensées, mes émotions.

Je prends le temps de m’installer dedans, comme je le fais dans l’instant présent de la journée.

C’est d’autant plus important dans la période de transition de vie que je traverse en ce moment.

Je me discipline pour prendre mon temps à chacune des étapes : en m’octroyant un temps de pause pour sentir toute la panoplie de mes réactions physiques et émotionnelles paralysantes, en les accueillant avec douceur et gentillesse et en laissant une nuit passer avant de prendre une décision.

Et pour toi, c’est comment de prendre de marcher lentement ?

semaine 25

Il y a quelques années, ma Super Maman m’avait appris la marche afghane, celle où l’on doit compter ses pas au rythme de son inspire et de son expire : inspirer durant trois pas, de retenir son souffle pendant une enjambée, puis d’expirer sur les trois suivantes.

C’est un bon exercice pour apprendre à centrer son attention.

Il m’a fallu un peu de temps pour me familiariser avec, pour finalement sentir que je pouvais marcher plus longtemps que d’habitude en étant ainsi concentrée sur la synchronisation pied/souffle/mental.

C’est drôle comme à chaque fois, je fais le parallèle de la marche avec mes activités quotidiennes : je me rends compte qu’en étant concentrée, centrée sur la tâche que je réalise, je suis plus efficiente.

C’est ça la magie de la pratique de l’attention !

semaine 26

Après la marche Afghane, qui m’a sensibilisée à la pratique de l’attention sur le souffle et mes pas, j’ai découvert la marche thérapeutique du Qi Qong « anti »-cancer. (Je n’aime pas le mot « anti » car il insinue une lutte contre le cancer, alors que j’ai choisi de m’en faire un allié…mais bon, je m’égards).

L’une des particularités de cette marche est la position du regard, centré sur l’horizon.

Je savais déjà que le regard au sol favorise l’activité mentale. Non seulement le dialogue interne des cogitations et ruminations continue sans cesse, mais en plus les émotions et sensations kinesthésiques se déclenchent.

Raison pour laquelle, fixer son regard à l’horizon, sans chercher à regarder le paysage alentour permet de centrer son attention sur un « objet » que l’on retrouve dans la pratique de la méditation pleine conscience. C’est ainsi, que l’on peut favoriser l’apaisement mental.

J’ai croisé à plusieurs reprises des personnes faisant de la marche avec des bâtons. Souvent elles regardent leurs pieds, ou à quelques mètres devant eux. A chaque fois, je me demande s’ils trouvent de l’apaisement mental, au-delà de l’apport physique.

Je vous invite à tester votre regard en marchant.

Alternez le regard à l’horizon et le regard bas sur une durée de 10 mn à chaque fois. Et constatez l’activité de vos pensées et émotions.

Qu’observez-vous ?